Mon scooter, ce héros

Mon fidèle destrier, mon bébé tuné, ma comète gris métallisé..Cette mécanique de précision, cette bête de puissance!!

Ahh que je l'aime!! Mon scooter, c'est vraiment un héros!
Scoot-Scoot, c'est un scoot pas comme les autres, mais moi je l'aime, c'est pas d'ma faute..

Mais pourquoi tant d'éloges dithyrambiques?
(Dithyrambique c'est vraiment un de mes mots préférés et depuis un moment je n'ai même plus de doutes quant à son orthographe)
Enfin bref, toutes ces éloges, c'est parcequ'il le mérite, parcequ'il est le plus beau, le plus grand, le plus fort.

Même quand il s'embourbe dans 10 cm de boue et d'eau et que je suis en tongs, je l'aime.
Même si, consécutivement à cet incident, on se retrouve à patauger à 6 dans ces mêmes 10 cm de boue.
Et même si, à la suite de ça, je dois me deshabiller devant chez moi, me retrouvant du même coup en culotte blanche dans la rue, à 3h du mat' pour ne pas tout déguelasser en rentrant dans ma maison. Pour ça, je l'aime. (Parceque, quand même, c'est drôle)

Même quand j'ai 400 prospectus à la main et qu'il pleut à verse/des seaux/comme vache qui pisse. (Ne rien barrer, les trois mentions s'additionnent! Si vous étiez à Aix lundi, vous comprennez).
Même quand, sur le périph', ces conasses bien à l'abri dans leur 4x4 rutilant et surtout, en l'occurrence, ruisselant, ces pétasses m'empêchent d'avancer.
Même quand je descend la Rue Pierre et Marie Curie, comme si je faisais du kayak. Mais en scooter. Bientôt aux JO, le Scoot-Kayak. (Mais pas les JO de Pékin, ceux là, craignent un max.)
Même quand, pour finir, et pour parachever le tout, je me prends des grêlons dans la gueule.

Ah putain ce que je l'aime, lui, ses poignées qui tournent, son frein droit qui mériterait d'être resserré, son clignotant qui devrait être remplacé, ses 11 596 kilométres..

(Je m'inquiète, je deviens de plus en plus gaga quand je parle de mon bébé d'amouuuur!)